|
Se laisser surprendre par le travail de la matière quand il s’agit de la toile.
Lui donner sa place, sa priorité à la lecture de l’huile, des pigments.
Le visible se laisse engloutir pour ne laisser que les lignes essentielles qui ponctuent cet immense potentiel de tous les possibles qu’il faut sélectionner. Seules restent des formes humaines, végétales ou paysages imaginaires (mentaux) articulés comme des champs de force.
Quand il s’agit du papier épais, artisanal ou lisse, la ligne exulte et définit des formes pures, étirées.
C’est un espace traversé, ponctué par un trait vif, libéré le temps d’une respiration, et qui fait naître,
nous fait basculer dans un temps autre, celui de la poésie, celui d’un espace infini, illimité,
tendu comme un arc. |
|
|
|
|